J'HABITE AU MILIEU DE MON PEUPLE

Publié le par COJUMEIC

 

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Très joyeux Shalom les amis,

 

C’est toujours avec une joie renouvelée que je me penche sur ce clavier

afin de vous transmettre le message que je pense utile pour nous tous.

Il existe dans l’histoire des Saintes Ecritures, des femmes et des hommes

qui ont reçu du Seigneur une récompense particulière.

La femme de Sunem fait partie de celles que le Seigneur a béni d’une manière remarquable.

En effet cette femme Juive était heureuse  de résider au milieu de son peuple  

 et tenait rester reconnaissante vis-à-vis du D.ieu d’Israël.

Elle était aussi animée d’un esprit de générosité et d’hospitalité comme la plupart des femme I’Israélites.

La Bible nous raconte qu’un le prophète Elisée était de passage à Sunem,

cette femme de distinction le pressa d’accepter à manger et ce fut

une coutume pour l’Homme de D.ieu car chaque fois qu’il passait par Sunem,

il se rendait chez cette femme pour se restaurer avant de poursuivre son chemin.

Il vint à l’idée de cette femme de proposer à  son époux de  faire une chambre haute et de la meubler pour accueillir le prophète,

 ainsi que les autres serviteurs qui seraient de passage dans son village.

 Cette proposition plut a son mari et c’est ainsi que le couple bâti une chambre

 au dessus de leur maison, y installa un lit, une table, un siége

 et un chandelier pour permettre à l’homme de D.ieu de se retirer pour prier

et se reposer.

La surprise fut grande pour l’homme de D.ieu de constater la générosité débordante de cette fille de Juda lorsqu’il fut invité

à s’installer dans la chambre meublée.

 Rempli d’émotions de joie et du Saint-Esprit, il demanda à son cupide serviteur d’aller vers la dame pour s’acquérir de l’intérêt que cette femme

avait posé un acte aussi grandiose vis-à-vis du Serviteur d’Hashem Adonaï.

Sachant que le fait d’être au milieu du peuple d’Israël était une source

 intarissable de bénédiction,

elle dit au Prophète :

 

 « J’habite au milieu de mon peuple »

 

2 Rois 4 : 8 à 37

 

Cette phrase remplie de sagesse, animée d’un esprit d’humilité toucha le cœur

de D.ieu et cette femme reçue une promesse d’avoir un enfant de son mari

très fatigué par l’âge,  avant la même période de l’année suivante.

Chose promise chose faite, car malgré le doute qui voulait s’emparer d’elle,  Hashem accorda à ce couple qui avait perdu espoir d’avoir un fils

 Conformément  à la prophétie qui leur avait été annoncée.

La clé de la bénédiction de ce vieux couple a été obtenue au  travers

de l’exercice de l’hospitalité et la pratique de la générosité.

Par la générosité, l’hospitalité, la charité et l’aumône nous pouvons ouvrir

des portes hermétiquement fermées dans notre existence, les patriarches

comme Abraham, Isaac, Rebecca peuvent le confirmer, car grâce ces vertus,

ils ont reçu l’héritage de leur promesse.

Ne fermons pas notre porte à un étranger, soyons  généreux vis-à-vis

d’un orphelin, d’une veuve, d’un handicapé ou d’un nécessiteux.

 En le faisant, nous accomplissons la volonté de D.ieu et pratiquons

la véritable religion telle qu’elle est voulue et acceptée de notre Rédempteur.

Ne fermons pas notre cœur à l’indigent qui qu’il soit où qu’il vienne, il peut être sans le savoir un ange envoyé pour nous bénir.

 

Pour revenir à l’histoire de la Sunamite, la Bible nous raconte que par la suite,

 cet unique enfant, qu’elle n’avait pas demandé à D.ieu,

tomba malade et mourut.

 Au lieu de se lamenter, et de maudire le prophète Elisée, elle demanda

la permission à son époux d’aller à Jérusalem pour rencontrer

 l’homme de D.ieu en évitant de lui annoncer la mort de l’enfant.

Elle se rendit donc auprès du prophète Elisée qui était déjà divinement

averti de la mort de cet enfant ; celui-ci était en prière,

afin que l’enfant revienne en vie.

Après l’échec de Guehazi, envoyé par ce dernier pour ressusciter l’enfant,

il fut obligé de se déplacer personnellement auprès

De la dépouille, afin d’invoquer Hachem pour la résurrection de l’enfant.

La Bible nous dit qu’Elisée entra et ferma la porte sur lui et le cadavre

de l’enfant.

Il pria L’Eternel, se coucha sur l’enfant, mit sa bouche sur sa bouche,

ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il

s’étendit sur lui ; la chair de l’enfant se réchauffa.

Elisée s’éloigna et alla ça et là par la maison, puis remonta et s’étendit

sur l’enfant, qui éternua 7 fois et ouvrit les yeux.

C’est ainsi qu’Elisée appela Guehazi, qui fit venir la maman à qui il lui remit

l’enfant vivant, en disant :

« Prends ton fils ! »

La mère prit le fils et glorifia D.ieu jusqu’à la fin de sa vie.

Une fois de plus, voilà la récompense de cette femme de distinction, qui a su obliger L’Eternel par son hospitalité,

Sa générosité, sa charité, et sa foi, à ressusciter son fils.

Dans notre vie, nous devons investir dans Le Seigneur comme le fit cette femme, afin qu’aux jours de malheurs,

Nous puissions nous tenir sur ce monument pour obliger Hachem à nous venir

en aide.

La chambre haute était pour cette femme, un monument, et c’est dans cette chambre, que cet enfant reçu sa bénédiction.

Construisons des monuments dans notre vie, par l’exercice de notre foi,

notre hospitalité, notre charité, notre générosité.

En le faisant, Le Seigneur n’oubliera jamais, et nous serons récompensés

jusqu’à la dixième génération.

Nous devons imiter cette femme de Sunem, pendant que Le Seigneur nous accorde son souffle de vie, et les moyens,

Si petits soit-ils, afin de nous y réfugier au temps de la détresse.

Que Hachem vous bénisse et vous garde dans le creux de Sa main.

 

©Phildesion                                         

 

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Publié dans ETUDE DE LA TORAH

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